Journée mondiale des alumni

Du 11 au 26 mai 2024, deux semaines d'événements à travers le monde pour célébrer l'expérience étudiante internationale en France !

France Alumni, c’est le réseau des anciens étudiants et diplômés de l’enseignement supérieur français : près de 400 000 membres dans 128 pays partagent déjà cette expérience commune et se retrouvent grâce aux événements du réseau France Alumni et de ses partenaires.

Le réseau mondial des diplômés de l’enseignement supérieur français constitue un atout pour le rayonnement et l’économie de la France.

Pour agrandir la famille mondiale des alumni de l’enseignement français et célébrer le lien unique qui les rassemble, nous vous donnons rendez-vous chaque année au printemps pour la “Journée mondiale des alumni” : une grande célébration animée dans le monde entier par le réseau diplomatique français, les établissements et les associations de diplômés, qui se se mobilisent pour fêter les diplômés de l’enseignement supérieur français et leurs accomplissements sur les cinq continents.

La première édition de la Journée mondiale des alumni s'est tenue en 2023, autour d'une programmation riche et diverse.

Dans le monde entier, des événements ont mis à l’honneur ces alumni et alumnae et ce qui les unit : un lien durable avec la France. En France, les établissements et les associations d’alumni ont été associés à la programmation. Et Paris a clôturé la première Journée mondiale des alumni à l'occasion d'un événement de prestige au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères qui a mis en lumière des profils d’alumni d’excellence.

Lancée à l’initiative de la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, la Journée mondiale des alumni est organisée par l’agence Campus France, qui anime et développe le réseau France Alumni depuis sa création en 2014.



 

Histoires d'Alumni

 

Erasme, humaniste, esprit libre et pacifiste

Il est plaisant de penser que la célèbre figure historique d’Erasme, l’infatigable marcheur pour l’humanisme qui a acquis l’essentiel de sa doctrine philosophique en France, ait donné son nom latin au plus célèbre programme d’échanges universitaires et de mobilité des étudiants internationaux. Bien sûr, ce n’est pas un hasard : comme l’indique le Parlement européen, le nom du programme Erasmus lancé en 1987 vient bien du « célèbre moine humaniste néerlandais Erasme qui voyagea pendant de longues années à travers l'Europe pour s'enrichir des différentes cultures ». 

Erasme naît à la fin des années 1460 à Rotterdam (Pays-Bas), dans un milieu d’origine très modeste. Il a néanmoins la chance de pouvoir suivre des études dans une école chrétienne où il acquiert les rudiments de la langue latine. Après un bref passage en religion (il n’est prêtre que pendant un an), il a l'opportunité de parcourir l’Europe, au service de grands personnages de l’Église, grâce à sa réputation de latiniste brillant. La langue latine était alors d’usage universel dans les milieux intellectuels et religieux.

C’est après un bref séjour à Bruxelles qu’il obtient la permission de son évêque d’aller étudier en France, en 1495, à l’Université de Paris, l'une des plus importantes et des plus anciennes universités du Moyen-Age, fondée au milieu du XIIe siècle.

L'Université de Paris est en effet l’une des premières universités d’Europe, avec les universités de Montpellier et de Toulouse pour la France, de Bologne et de Padoue en Italie, d’Oxford et de Cambridge en Angleterre et de Salamanque en Espagne.

Dans ce haut lieu de la philosophie médiévale, où se côtoient les figures intellectuelles de l'époque, Érasme construit et développe la pensée qui fera de lui l'un des plus grands humanistes de son temps : découvrez toute la vie d'Érasme sur le site de France Alumni.

 

Marie Curie, ou la passion d'une femme pour la recherche

On ne présente plus Marie Curie, née Maria Salomea Skłodowska à Varsovie en 1895. Qui ne connaît cette physicienne et chimiste, lauréate de deux prestigieux Prix Nobel, qui est d’ailleurs à ce jour la seule femme au monde à l’avoir reçu deux fois ? 

Née en Pologne, alors sous occupation russe, Marie Skłodowska souhaite faire des études supérieures, ce qui était alors interdit aux femmes dans son pays natal. Elle décide ainsi de partir pour Paris en 1891, rejoignant sa sœur qui a également choisi la France pour ses études.

Elle s'oriente vers une formation en physique, à la faculté des sciences de Paris, aujourd’hui La Sorbonne, qui était alors la principale institution d'enseignement supérieur scientifique en France. Dans cet établissement, en 1895, parmi les 776 étudiants qui y étudient, seules 27 sont des femmes (et sept sont d’origine étrangère).

En 1893, elle est reçue première à la licence de physique et, en 1894, elle est reçue seconde à la licence de mathématique.

C'est le début d'un parcours exemplaire au service de la recherche : agrégation, prix Nobel, engagement sans faille pendant la Première Guerre mondiale... : découvrez l'intégralité de son portrait sur le site de France Alumni.

 

 

Les Alumni témoignent !

 

André, ambassadeur du cinéma kazakhstanais en France

André vient du Kazakhstan. Après la licence, il choisit d’étudier en France. À Paris, il commence par effectuer un Master d’interprétation de conférence à l’ESIT (Sorbonne Nouvelle) et poursuit avec un Master de Commerce international et de gestion à Sorbonne Université.

"La France offre une grande vie culturelle et académique !"

Sa passion pour le cinéma le pousse à créer à son arrivée en France le festival du film kazakhstanais. Aujourd’hui consultant spécialisé en informatique, André est également devenu un véritable ambassadeur de la culture kazakhe en France. 

 

Valentina, responsable de développement international d'une école d'ingénieur

Lauréate de la Bourse Eiffel en 2014, Valentina a choisi de poursuivre ses études à Sciences Po Bordeaux. Elle est titulaire d’un Master 2 d’Affaires internationales en Politique et Développement en Afrique et dans les Pays du Sud (aujourd’hui appelé Master "Risques et développement aux Suds").

Passionnée par le voyage, et après avoir travaillé au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, elle est aujourd’hui responsable de développement international dans une prestigieuse école d’ingénieur française au Pays Basque, à Bidart.

"Aux étudiants qui hésitent à venir en France, je leur dirais de surpasser leurs appréhensions : lancez-vous dans l'aventure ! Chaque expérience est différente et croyez-moi, le bilan est toujours positif."

 

Alyssa, chargée de communication à l'international

C’est dans le cadre de ses études internationales à Sydney, en Australie, qu’Alyssa se spécialise en français et en histoire avant de réaliser un échange académique à Sciences Po Paris.

Suite à cette expérience exigeante et, passionnée par la richesse culturelle et linguistique de la France, Alyssa choisit de s’installer à Paris après ses études. Elle est aujourd’hui chargée de communication sur le monde anglophone, au sein du service de développement international à Sorbonne Université.

"À tous les étudiants internationaux qui hésiteraient à venir en France, je n’ai qu’une chose à dire : Allez-y, foncez ! J'admets que cela peut être un peu intimidant et c’est un véritable défi, mais cela fait partie de l'expérience, vous devez vous lancer pour apprendre et grandir."

 

Niels, chercheur en changement climatique

Lauréat du programme MOPGA en 2018, Niels réalise un doctorat en Géologie à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et participe activement à la recherche sur le réchauffement climatique.

Son travail consiste à analyser des minéraux, des pierres et du sel marin afin d’étudier les variations de température et le changement climatique. Ces analyses lui permettent de reconstituer les climats antérieurs pour modéliser les changements climatiques futurs. Niels est un chercheur engagé : il veut faire passer un message auprès de la société et des décideurs politiques.

"J'ai choisi d'étudier en France car je voulais faire partie de la communauté scientifique qui lutte contre le réchauffement climatique. En France, cette communauté scientifique est particulièrement préoccupée par l'avenir de notre planète et aujourd'hui nous travaillons activement sur ce sujet."

 

Sandra, entrepreneure engagée pour l'éducation

Après avoir obtenu une licence en Relations Internationales à Londres, Sandra choisit de poursuivre ses études en France, à l’iaelyon School of Management dans le cadre d’un Master en management des Affaires internationales.

En 2017, Sandra met sa formation au service de son engagement : elle fonde Safe Love International, une « start-up humanitaire » qui lutte en faveur de l’émancipation et de l’éducation des jeunes filles nigérianes. Aujourd’hui, Sandra travaille de Paris, avec des institutions comme le MIT ou le Gouvernement du Nigéria.

"Je suis venue en France car je voulais suivre une éducation internationale. À ceux qui considèrent la langue - le français - comme un facteur dissuasif pour venir en France, je dirais que c'est la raison pour laquelle vous devriez venir étudier ici. Apprendre une nouvelle langue, c’est passionnant !"

 

Leah, doctorante en linguistique

Leah vient de la région des Grands Lacs aux États-Unis. Après une licence en linguistique, elle choisit de venir en France en tant qu’assistante de langue. En 2019, elle se hisse à la 2e place du concours national "Ma Thèse en 180 secondes".

Leah est aujourd’hui doctorante et enseignante en linguistique à l’Université Bordeaux Montaigne où elle déterre et dissèque les consonnes rares du monde entier.

"J'aime que le système universitaire français soit ouvert à tous ceux qui souhaitent poursuivre leurs études et que la France considère l'accès à l'éducation comme un investissement dans son peuple et dans son avenir. La France offre d'incroyables possibilités d'étudier dans de très nombreux domaines différents !"

 

Veronica, cheffe de projets technologiques

Ancienne élève du Lycée franco-mexicain (AEFE) à Mexico, le choix de la France a été naturel pour Veronica. Après une classe préparatoire physique-technologie et sciences de l’ingénieur à Lyon, elle intègre Arts et Métiers Paris Tech (ENSAM), où elle se spécialise en entreprenariat et création d'entreprises.

"Étudiants internationaux, c’est normal d’avoir un peu peur de quitter votre pays, mais cette peur va se transformer en force !"

Aujourd’hui, Veronica est cheffe de projets technologiques dans l’un des plus grands cabinets d’audit et de conseil au monde.

Elle tire un bilan très positif de son expérience d'étudiante en France :

"La France est un pays qui a énormément de choses à nous offrir. Y étudier est une expérience unique ! Vous grandissez et vous apprenez tellement que vous ne serez plus jamais les mêmes."

 

Tahina, ingénieure-chercheuse sur les drones

Lauréate de la Bourse l’Oréal UNESCO pour les femmes et la science, Tahina a choisi de poursuivre ses études à l’école d’ingénieur de l’université de la Réunion (ESIROI). Elle s’est spécialisée dans l’intelligence artificielle distribuée.

"J’ai choisi la France car elle est très bien classée au niveau mondial, que ce soit en matière d’enseignement ou en matière de recherche"

Aujourd’hui, Tahina est ingénieure-chercheuse au CEA sur le campus de Paris-Saclay, un établissement d’excellence au 13e rang mondial du classement de Shanghai 2021, et travaille activement sur un projet européen concernant les drones :

"À toutes les femmes qui voudraient travailler dans la recherche, je leur dirais : lancez-vous, la science a besoin de vous !"

 

100 000

Étudiants internationaux sortent diplômés de l'enseignement supérieur français chaque année !

40%

De doctorants étrangers en France. La France est le 3e pays d'accueil des doctorants étrangers au sein de l'OCDE !

Toulouse

La France compte plus de 50 villes universitaires.
Et c’est Toulouse, capitale de l’Occitanie, surnommée la “ville rose” pour la couleur de sa célèbre brique, qui est la favorite des étudiants !